jeudi 30 octobre 2014

Qu’ont-ils fait de nos impôts ?

A la lecture de notre quotidien local « Sud ouest », je suis tombée sur la réponse de M. Lansaman à son opposante locale, conseillère générale de surcroît. 
Leur polémique sur la construction de 4 courts de tennis couverts  a quelque chose de surprenant si on la compare avec ce qui s’est passé chez nous.
Sans rentrer dans le débat ( l’opportunité d’une telle dépense et le bien fondé de l’investissement ), ce qui me surprend c’est le coût de ces courts : 4 pour 350 000 €.

Nous avions dénoncé le coût de l’ Arena Beach que notre ancien maire et son équipe avaient osé nous « vendre » pour 470 000 € alors que le sable aurait été offert !

D’où mon interrogation :
Y aurait-il un tarif pour les élus de gauche ? 
Que cache ce tarif : une surfacturation ?  
Ou bien une surévaluation pour bénéficier de prêts bancaires et de subventions plus élevés ?

Je me suis donc replongée dans le compte rendu de l’audit que nous avions demandé lors de notre prise de fonction.
Que disait-il ? 
Que le fonds de roulement des comptes de la commune  était faible et que les capitaux permanents étaient constitués de dettes bancaires à hauteur de 26%. L’auditeur ajoutait : «  que le niveau des réserves était faible et qu’il était probable que dans le passé, les municipalités aient eu une méthode peu orthodoxe de calcul des restes à réaliser et se soient livrées à de la cavalerie ».
Clic gauche pour lire

Je me souviens d'avoir soulevé ce problème lorsque nous étions dans l’opposition et qu’un certain opposant actuel était alors DGS et l’autre officieusement en charge du budget…

Dès lors, comment interpréter les déclarations « la dette peut-être remboursée en 3 ans », « il y a des marges de manœuvre mais il faut avoir le courage de les mettre en oeuvre »  si ce n’est qu’en dénonçant une fois de plus la supercherie qui a été de mise pendant tant d’années et que les mêmes personnes n’ont pas encore retirée de leur argumentaire.

Faire de la cavalerie,  c’est financer plusieurs fois par plusieurs emprunts différents, un seul et même projet. 
Cela permettait de financer par l’emprunt le fonctionnement de la collectivité  alors que cela est strictement interdit. 
En somme, on empruntait pour payer les dettes ! 
Dans le privé de tels procédés relèvent du pénal…

Les marges de manœuvre évoquées sont l’augmentation des impôts et le relèvement des différents taux de taxe que la précédente équipe avait écartée au profit d’un endettement colossal et paralysant. 
Dès lors, les choix qui seront prochainement exprimés devront tenir compte de ces différents paramètres !

Claire Duprat

( Tous les détails lors de la réunion publique du 2 décembre 2014 à 20 h 30 )