On inaugurait hier la maison de retraite de ST Sever pour
des travaux effectués depuis belle lurette et dont la fin coïncidait avec la
mandature de M.Dalm.
Curieuse attitude donc qui consiste pour l'équipe en place actuellement
à la communauté des communes de s'attribuer des mérites qui ne la concernent
pas.
Lorsque je reçus ( comme mes collègues) le carton
d'invitation, je fus surprise de l'absence du maire de St Sever qui ne semblait
pas partie prenante de cette manifestation. Simple oubli ou acte Volontaire?
La ville de St Sever que l'on sollicite pour mobiliser son
personnel afin que cette manifestation puisse se faire sans problème ne serait
-elle donc souhaitable ou souhaitée que lorsqu'elle apporte une aide matérielle
ou financière à un projet qui semble être une chasse gardée?
Derrière toutes ces gesticulations se cacherait-il en fait
de grandes manœuvres pour garder ou accentuer un pouvoir politique local ?
A l'observateur indépendant que je suis et que j'entends
rester , le discours éminemment
politique de notre conseiller départemental , ressemblait à s'y méprendre à une
basse manœuvre politicienne ......
M.Tauzin ( bien que non prévu dans le protocole
d'intervention ) prit la parole en qualité de maire de la commune et rappela
que l'emplacement actuel avait été choisi par Maitre Commenay , que la maison
de retraite avait été construite sous sa mandature et qu'elle avait été
agrandie et améliorée sous la mandature de M.Brethes , puis du docteur Dalm.
Le président Pruet ne put que rappeler qu'il avait pris le
train en marche en assurant le fonctionnement actuel avec le maire d'Eyres
Moncube qui avait compétence par délégation..
M.Tauzin ayant rappelé la genèse du projet , M.Pruet ne put que rappeler qu'il avait projeté de le
faire et que la redite était donc superflue.
M.Martinez eut un propos exclusivement politique. Il
s'attribuait presque tous les mérites de la gestion actuelle ( des prix
particulièrement bas ) voulue en grande partie par le président Emmanuelli,
malheureusement absent de la manifestation.
Le directeur de l'ARS , Monsieur Laforcade , représentant
les financements d'état ramena le débat au niveau où il aurait toujours dû
rester , c'est à dire au niveau sociétal. Les maisons de retraite , dernière
étape avant la mort , sont des endroits qui ne doivent pas être attribuées aux
mérites d'un seul clan politique. Chacun d'entre nous -de gauche comme de
droite - avons l'obligation d'assurer une fin de vie digne à nos ainés. C'est
une question d'éthique, de respect de la dignité humaine.
Le préfet qui clôtura la cérémonie ne dit pas autre chose.
Cette mise en scène de fin de mandat , à l'aube d'une
nouvelle communauté de communes, montrerait elle que les grandes manœuvres ont
commencé pour la prise de pouvoir de la nouvelle gouvernance? J'ai la faiblesse
de le penser...
Pour ma part, comme je l'ai toujours fait, je veillerai à ce
que soit respectée la loi et sa traduction
!
Claire Duprat